Alerte
au désert ferroviaire
dans le sud de la France!
Les syndicats SUD-Rail des régions PACA,
Languedoc Roussillon,
Midi Pyrénées et Aquitaine, réunis le 15 avril
à Toulouse, lancent un
appel public d'alerte concernant le Fret SNCF
Destruction
à Grande Vitesse
Nous
constatons que le plan décidé par la direction de la SNCF
lors du budget 2004,
détruit à grande vitesse le transport des marchandises
de nos régions. l'ensemble des dessertes locales sont menacées
entre Marseille (Miramas) et Bordeaux (Hourcade)!
Fondé sur la logique financière qui consiste à
concentrer les moyens de l'entreprise sur les trafics internationnaux,
le "plan Fret 204/2007" se traduit par:
- l'expulsion
de nombreux clients à qui des augmentations tarifaires insensées
sont imposées (de 30 à 100%).
- La
décision d'abandonner des trafics, même quand les clients
sont passés sous les fourches caudines de ces augmentations,
sous divers motifs: "le client n'est pas adapté au rail"
déclare le très libéral Directeur national du
Fret à propos du transport de bois, ou plus généralement
"nous ne sommes pas surs d'avoir des machines pour tirer vos
wagons à partir de juin", s'entendent dire les chargeurs
par les services commerciaux.
Le remplacement des machines envoyées à la casse n'étant
pas assuré.
"Un train de neuf wagons n'est pas rentable!" déclare
M Gallois à Fos.
Une
logique financière et simpliste
La
politique de la technocratie libérale qui dirige la SNCF est
d'une logique simpliste: segmenter les trafics pour séparer les
comptes entre "grands axes" et "zones locales".
Ce dernier secteur qui correspond aux dessertes de nos régions
est ainsi mis en déficit et etranglé.
Premiers
effets de la concurrence
L'ouverture
à la concurrence du traffic Fret ferroviaire se traduit ainsi,
immédiatemment, par une concentration des moyens sur les traffics
internationaux.
La SNCF dont la structuration (création de RFF en 1997) et la
gestion par activités (2001) a été mise en place
pour cela, accélère le pas après la décision
d'ouverture à la concurrence en 2007.
Aux milliers de suppressions d'emplois de cheminots qui résultent
de cette politique, s'ajoute une disparition importante du tissus industriels
de nos régions.
La suppression de toute activité de triage entre Marseille et
Bordeaux illustre cette situation.
Les
activités transférées entrainent les suppressions
des activités de triage de Nîmes et St Jory et se traduisent
par une augmentation de la productivité sur Hourcade et Miramas
où le manque d'effectifs se fait déjà sentir.
La
privatisation en marche
Cette
politique d'entreprise s'inscrit dans la volonté de privatisation
du transport:
- La
SNCF fonctionne comme une entreprise privée, en se concentrant
sur des objectifs financiers. Ce faisant elle se met au service de
la politique des délocalisations et de l'explosion des traffics
internationaux.
- Une
part importante du Fret est transféré par la route.
- Les
sociétés privées de chemin de fer sont en attente
de financement publics pour ensuite, s'attaquer aux zones saturées
par les camions.
- Abandon
d'une politique d'aménagement du territoire, casse des statuts
sociaux, sont les enjeux de cette privatisation.
Une
autre politique est possible
La
notion
de service public des transports doit permettre:
- Une
organisation des transports qui repose sur des décisions maîtrisées
pour l'aménagement du territoire, l'environnement, la pollution
atmosphérique, l'énergie.
- Une
complémentarité entre les modes qui s'oppose à
la concurrence sauvage qui domine aujourd'hui.
Le
coût du transport de marchandise doit être évalue,
avant de décider de délocalisations ou de concentrations.
Il ne suffit plus de beaux discours electoralistes sur le développement
du ferroviaire, il faut se donner les moyens de réaliser ces
ambitions.
Il faut remettre en cause l'éclatement de la SNCF et revenir
à son unicité.
La
politique mise en oeuvre au plan européen se traduit par une
casse du service ferroviaire ici comme partout en Europe.
BOTOMA
: les conducteurs disent NON !
Le
21 octobre, la direction de l'EMT blancarde a fait ses propositions
concernant l'évolution de la charge de travail et des roulements.
Concrètement, le projet de la direction se traduit par une spécialisation
accrue des différents roulements, une perte des connaissances
actuelles et une aggravation des conditions de travail et de vie des
conducteurs.
Face à ces propositions, les Organisations Syndicales SUD Rail,
CGT et FGAAC ont effectué un sondage auprès des conducteurs
pour qu'ils expriment leur avis, la réponse est claire et sans
ambiguité : 85,54% rejette la proposition de la Direction
!
Résultats
: Extension connaissance de ligne Bordeaux :
Votants
: 193 Pour : 17 Contre : 146 Abstentions : 12
Malgré
le refus majoritaire des conducteurs et celui des Organisations Syndicales,
la Direction maintient son projet !
*
BOrdeaux-TOulouse-MArseille :La Direction veut
étendre le temps de conduite des conducteur de Marseille jusqu'à
Bordeaux, soit 6h40 de conduite sans pause, alors que le gourvrenement
insiste auprès des population qu'après deux heures de
conduite sur la route il convient d'avoir une pause.
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